mardi 1 novembre 2011

Freedom, Jonathan Franzen


4e de couverture : Patty a décidé une fois pour toutes d’être la femme idéale. Mère parfaite, épouse aimante et dévouée, cette ex-basketteuse ayant un faible pour les bad boys a fait, en l’épousant, le bonheur de Walter Berglund, de St. Paul (Minnesota). A eux deux, ils forment le couple « bobo » par excellence. En devenant madame Berglund, Patty a renoncé à bien des choses, et d’abord à son amour de jeunesse, Richard Katz, un rocker dylanien qui se trouve être aussi le meilleur ami de Walter. Freedom raconte l’histoire de ce trio, et capture le climat émotionnel, politique et moral des Etats-Unis de ces 30 dernières années, dans une tragi-comédie d’une incroyable virtuosité. Comment vivre ? Comment s’orienter dans une époque qui semble devenue folle ? Jonathan Franzen relève le défi et tente de répondre à cette question, avec cette histoire d’un mariage d’une implacable cruauté. Freedom a bénéficié dès sa sortie d’une rumeur très favorable, et même avant, lorsque le magazine TIME daté du 23 août a consacré sa couverture à Jonathan Franzen (cela faisait tout juste 10 ans qu’un écrivain avait connu une telle visibilité). La presse a tout de suite embrayé, avec des comptes-rendus enthousiastes, notamment Michiko Kakutani, la redoutée critique du New York Times. Et Oprah Winfrey a (finalement!) invité l’auteur à son show, qui est l’émission la plus regardée aux U.S.A.
 
Mon résumé : Franzen nous emmène au travers de l'épopée d'une famille américaine dans tout ce qu'elle a de complexe, de torturée. On y suit les relations qui se tissent et se détissent dans trois voire quatre générations en fonction des choix de vie, des choix politiques, des différences de points de vue etc...
Mais Freedom, c'est aussi une traversée de la politique américaine en toute ironie ou comment marier la défense de l'environnement aux compagnies houllières et à la guerre en Irak.

Mon avis : Franzen nous livre avec force détails la vie de Patty Berglund et de son mari Walter, son ami Richard Katz, leurs enfants, les parents et grands-parents. Chaque personnage semble avoir une importance toute particulière puisque leurs choix respectifs vont déterminer le chemin des autres.
La composition de cette famille mais aussi du livre de Franzen me fait penser à une sorte de labyrinthe dans lequel il est malaisé de s'y retrouver et de suivre le chemin de pensée de l'auteur.
Le livre m'a paru manquer quelque peu de structure, ce qui m'a empêché de m'attacher aux personnages.
Cependant, Franzen semble savoir précisèment où il veut amener chacun de ses personnages, leurs choix, leurs relations etc...
En parallèle de cette épopée familiale, c'est toute la politique américaine qui est mise à l'honneur.
A ce niveau, on ressent l'engagement de Franzen à travers les choix de ses personnages pour la défense de l'environnement. Pour autant, ce thème n'est pas traité avec facilité mais avec la complexité qui lui confère tout son réalisme.
Il m'est très difficile de procéder à une critique exhaustive de ce roman tant les sujets traités le sont avec brio et tant les sentiments de chacun des personnages sont fouillés à l'extrême.
En définitif, un très beau roman, abouti, mais qui ne m'a pas transportée malgré les divers intérêts qu'il représente.

Ma note : 3.75/5

PS : Merci à Priceminister et à Rémi Gonseau de m'avoir permis de lire ce livre dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire 2011.





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