vendredi 28 janvier 2011

Arlington Park, Rachel Cusk


4e de couverture : Les femmes d’Arlington Park – une banlieue résidentielle en Angleterre – ont tout pour être heureuses. En apparence.
Car il n’en est rien. Derrière ces vies tirées au cordeau, frustrations, jalousies, déceptions règnent sans partage.
Juliet Randall, Maisie Carrington, Amanda Clapp, Solly Keir-Leigh : chacune a le sentiment d’être passée à côté de sa vie. Chacune tente de se révolter, de résister à la banalité, au passage du temps qui émousse le désir, fane la beauté et affaiblit les êtres.
Fille spirituelle de Virginia Woolf et de Nathalie Sarraute, Rachel Cusk raconte vingt-quatre heures de la vie de ces femmes. On entre dans leur cuisine, on les suit au supermarché, dans une cabine d’essayage. On pénètre aussi dans leur conscience et leurs pensées.
Arlington Park dynamite les clichés sur la famille, le couple, la maternité, avec une lucidité dévastatrice. C’est un champ de bataille que Rachel Cusk nous montre, un monde « barbare jusqu’à la moelle ».


Mon avis : Ce roman qui pourrait s'apparenter à de la chick-lit est une lente et longue complainte de la femme au foyer anglaise.
Chacune se morfond à sa façon sur l'état de sa vie, son ennui, sa beauté fuyante, le manque d'intérêt de ses journées monotones.
... Et alors ? non je ne vais pas faire dans la démagogie mais comment les plaindre ces femmes qui ont des enfants en pleine santé, de jolies maisons dans des banlieues calmes de Londres, aucune obligation professionnelle... Etait-il vraiment nécessaire d'en faire un livre, ou plutôt ce livre ?
Je n'y ai trouvé aucun 2d degré, pas d'humour, très peu d'ironie, bref : très peu d'intérêt ! 
Le style lui-même manque d'aboutissement, c'est brouillon, pleurnichard et pas recherché.
Si vous aimez la chick-lit, passez votre chemin. 
Si vous cherchez un bon roman britannique, ce ne sont pas les auteurs qui manquent...

Ma note : 2/5

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