mardi 20 septembre 2011

Mange, prie, aime, Elizabeth Gilbert

ISBN : 2253126306

Mon résumé : Elizabeth Gilbert nous livre son premier roman, autobiographique : Elizabeth 'Liz' Gilbert nous relate ses déboires amoureux, la recherche de son moi profond, de son équilibre. Cette quête va passer par une année sabbatique qu'elle va partager entre l'Italie, l'Inde et Bali. Au-delà de simples voyages touristiques, ces périples seront surtout l'occasion de se découvrir face à elle-même, apprendre le plaisir en Italie, qui passera notamment par la nourriture ; apprendre la méditation dans un ashram* en Inde, avec des heures passées à ne se concentrer que sur elle-même et aller à la recherche de son Dieu ; et une recherche de sérénité à Bali où elle va tenter de se réconcilier avec elle-même et trouver son équilibre corporel, sentimental, méditatif etc... Je parle bien de SON Dieu car, dès le début du roman, Elizabeth Gilbert précise que, bien qu'issue d'une famille traditionnellement catholique, la foi n'a jamais fait partie de sa vie et que sa quête est profondément intérieure et non religieuse au sens classique du terme. On verra d'ailleurs qu'elle pratique essentiellement la méditation chez elle et que les rituels ne favorisent pas nécessairement l'état de transcendance tant attendu.


Mon avis : Ce roman m'a paru assez difficile à cerner : il se situe tantôt entre le roman autobiographique comme il se revendique, tantôt dans de la pure Chick-Lit. En refermant le livre, je pense néanmoins que cette ambiguïté est certainement voulue par l'auteur elle-même afin de rendre son écriture accessible à tous...

Cela étant, les premières pages ne m'ont pas vraiment emballée puisque à l'instar de sa quête d'équilibre, Liz Gilbert est profondément centrée sur elle-même et ne cherche pas à attirer le lecteur vers elle.
Cette sensation s'améliore au fil des chapitres dans lesquels on suit l'évolution de la jeune femme à travers les pays, mais surtout à travers ses émotions, grâce, en particulier, à ses rencontres.
J'ai depuis longtemps une passion pour l'Italie, et la Dolce Vita est très bien retranscrite dans les mots de Mlle Gilbert. Elle nous permet de la suivre dans son périple, ce qui est fort agréable. La période de l'ashram* m'a moins embarquée. Cela ne réside en rien dans la qualité de l'écriture qui reste fidèle à la première partie, mais plutôt dans mon insensibilité pour tout ce côté méditatif et divin. Je me suis par contre laissée porter par l'épisode "Bali" où la douceur de vivre rassemble l'Italie et l'Inde dans des proportions totalement équilibrées et fascinantes.
Au final, bien que n'ayant parcouru ce périple qu'à travers ses mots, je peux dire que Liz Gilbert a passablement bien réussi son pari puisque j'en ressors avec un regain de sérénité, de douceur d'âme, voire même de force qui sont autant d'éléments toujours bons à prendre pour se ressourcer. Nul doute qu'une telle parenthèse dans sa vie doit permettre de bousculer le quotidien ! 

Ma note : 3,75/5
(Je précise qu'après les premières pages, ma note se limitait à 2/5, et qu'elle a augmenté au fur à et à mesure de ma lecture, donc si vous vous laissez tenter, n'hésitez pas à persévérer, c'est une lecture bien agréable).


* Entrée dans le dictionnaire

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