mardi 15 février 2011

La pluie avant qu'elle tombe, Jonathan Coe


4e de couverture : Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences? Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave et le plus poignant.


Mon avis : Tout est réuni dans ce roman pour un excellent moment : le style travaillé mais empreint de simplicité et de poésie, l'émotion, la pudeur malgré l'intimité de l'histoire et de ses personnages. A aucun moment, je n'ai ressenti l'impression de faire preuve de voyeurisme mais bien le témoignage de la dernière heure d'une femme qui ne veut pas son Histoire tombe dans l'oubli.
La chronologie est très bien amenée grâce à la description de ces photos qui représentent chacune des morceaux choisis et qui amènent des anecdotes, des rencontres qui toutes revêtent un intérêt particulier dans la vie de Rosamond et d'Imogen.
En bref, une jolie histoire, une narration magnifique et une poésie tout en douceur... A lire !!
(petit bémol : je me suis trouvée dans l'obligation de réaliser un arbre généalogique afin de pouvoir comprendre le lien entre tous les personnages cités, ce qui ne facilite pas l'entrée dans l'histoire.)

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