samedi 1 juin 2013

La fille de l'hiver, Eowyn Ivey

Ed. Fleuve Noir - 430p.
4è de couverture : L'Alaska, ses forêts impénétrables, ses étendues enneigées. Son silence. Sa solitude. Depuis la mort de leur bébé, le mariage de Mabel et Jack n'a plus jamais été le même. Partir vivre sur ces terres inhospitalières paraissait alors une bonne idée. Seulement, le chagrin et le désir d'enfant les ont suivis là-bas et la rudesse du climat, le travail éreintant aux champs les enferment chacun dans leur douleur.
Jusqu'à ce soir de début d'hiver où, dans un moment d'insouciance, le couple sculpte un bonhomme de neige à qui ils donnent les traits d'une petite fille. Le lendemain matin, celui-ci a fondu et de minuscules empreintes de pas partent en direction de la forêt… Peu de temps après, une petite fille apparaît près de leur cabane, parfois suivie d'un renard roux tout aussi farouche qu'elle.
Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Est-elle une hallucination ou un miracle ? Et si cette petite fille était la clé de ce bonheur qu'ils n'attendaient plus ? Inspiré d'un conte traditionnel russe, La fille de l'hiver est un roman à la fois moderne et intemporel où le réalisme des descriptions n'enlève rien à la poésie d'une histoire merveilleuse… dans tous les sens du terme.

Mon avis : Je quitte avec regret les personnages qui peuplent ce conte émouvant qu'est La fille de l'hiver. Dès les premières pages, je me suis retrouvée projetée dans un autre univers, si réel mais si inconnu.
Tout d'abord, la nature, qui est presque un personnage à part entière, est tantot majestueuse, tantot effrayante mais toujours vraie et sincère. Elle inspire un respect sans bornes.
Puis les personnages en eux-memes sont tous empreints d'une poésie exceptionnelle.
Le couple Esther-George, haut en couleur, Mabel, si sincère dans ses émotions, et Faina, dont on ne sait si elle est une fée, réelle ou imaginaire mais si bouleversante.
Le tout est mené de main de maitre, très bien articulé au point qu'on oublie qu'il ne s'agit que d'un roman.
Et si cette petite fille était bien réelle ?
Certes, la fin a un coté décevant, mais après réflexion, je crois que toutes les fins m'auraient déçue puisque c'est le mot "fin" qui est déchirant...
J'ai bien sur une énorme pensée pour Mousseline en écrivant ces mots pour qui le mot "Fin" s'est " écrit bien trop tot.
Je la remercie infiniment pour la découverte de ce roman, mais aussi pour tout ce qu'elle a fait pour nous les rats.

Ma note : 5/5


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